Banh-mi

le sandwich vietnamien qui faut pas faire chier !

Au fond d’une petite rue qui ne paye pas de mine ((lors de l’écriture de cet article, Banh-mi se trouvait rue Volta, depuis il a déménagé rue de Turbigo.)) se cache une petite boutique qui ne paye pas de mine avec une petite vietnamienne qui ne paye pas de mine. Mais attention l’ouragan, ici on vient après son café matinal sinon c’est la baffe assurée. Car la cuistot de service sert ses sandwichs vietnamiens avec l’énergie d’une formule 1 et le vocabulaire d’un camion !

« Comment ça un peu épicé ? Ça c’est les français… c’est quoi ça ? Soit c’est épicé, soit c’est pas épicé ! »

Banh-mi

Probablement grâce à mes yeux de cocker, j’ai finalement réussi à obtenir un banh-mi au bœuf « un peu » épicé. Le sandwich bouscule autant que sa créatrice ; baguette croustillante et mie fraîche, viande marinée, mijotée pendant des heures, intense et profonde, carottes assaisonnées juste ce qu’il faut, croquantes, frivoles, acidulées. Ah oui, et le piment, viril, strident et parfumé.

– Qu’est-ce que c’est le « spécial » ?
– Le spécial ça sert à rien de le prendre ici. C’est au pâté, mais c’est trop compliqué à faire, donc je l’achète. Si vous prenez le spécial il sera pareil que n’importe où ailleurs, ici il faut prendre le poulet, le porc ou le bœuf. C’est moi qui les prépare tous les matins !

Alors le lendemain je suis revenu pour le porc, j’ai encore réussi à l’obtenir « un peu » épicé, mais comme j’ai senti que je poussais le bouchon trop loin, lorsque je suis revenu le troisième jour pour le poulet, je l’ai pris sans piment.

Ah oui, vous ais-je dit que j’ai aimé ? Ouaip, à s’en lécher les cinq doigts et le pouce !

Banh-mi
81 rue de Turbigo
75003 Paris, France

Du lundi au samedi de 11h30 jusqu’à ce qu’il n’y ai plus rien à béqueter.

6€ le banh-mi.