Tsunahachi

un petit air discret

Tempura, friture aérienne qui craquelle plus qu’elle ne croustille. Chaque ingrédient fredonne avec justesse, sans lyrisme certes, mais surtout sans fausse note et avec sincérité. Le tempura symbolise  parfaitement la manière avec laquelle les japonais assimilent, transforment et raffinent la culture venue d’ailleurs, car si la technique fut apportée par les portugais, au XVIe siècle, ces bouchées de légumes ou de fruits de mer frits n’ont rien à voir avec ce qu’on trouve plongé dans l’huile en Occident.

Tsunahachi

Tsunahachi était une étape attendue : ma seule escapade 100% tempura du séjour. Pourtant, du service à l’assiette, il fallait tendre l’oreille pour entendre la chanson. « Un, deux, trois » fait la valse, mais ici ; tchic tchac, l’assiette fut remplie, le ventre chatouillé, et les papilles sont restées en suspend.

Tsunahachi

Des tempura j’en ai mangé de biens meilleurs ailleurs, à Hiiragiya ou encore à Yamamoto Menzou, dans des endroits qui n’en font pourtant pas leur spécialité. Les plus mélodieux furent délivrés à Narutomi Soba… mais j’ai encore deux ou trois p’tites choses à vous dire d’ici là.

C’est pas très sympa de parler d’autres restos sur un article consacré à Tsunahachi, mais parfois une expérience, sans être catastrophique, nous engage simplement à regarder ailleurs.

Tsunahachi
3-31-8 Shinjuku, Shinjuku-ku
Tokyo, Japon
www.tunahachi.co.jp/en/

Tous les jours de 11h à 22h30.

Ce midi, le prix par personne fut d’environ 1500¥, soit environ 15€. (sans boisson)