Café Kiku

la cerise sur le gâteau

Comme je l’ai dit précédemment, à Koyasan difficile d’échapper aux circuits touristiques… Pour les restos c’est donc la même galère. Pour une fois l’idée n’était pas de manger là où les japonais font la queue, mais d’essayer de trouver un endroit en dehors des sentiers battus…

Café Kiku

Ce matin là, j’avais acheté une belle boite à thé, charmé par sa simplicité noire que tant d’autres boites cachent derrière des dorures. La devanture de la boutique d’occasion cachait une sorte de cafét’ sans charme. Après avoir longtemps tourné dans les quelques rues centrales, cette option apparut comme la moins pire pour déjeuner (et puis, je me sentais un peu coupable d’avoir marchandé « malgré moi » mon achat précédent à cause d’un vendeur peu sûr de son prix, et d’une patronne qui n’osa pas nous retirer l’objet acquis trois fois moins cher que sa valeur, probablement pour une question d’honneur…).

Je pris un curry « maison ». Il ne faisait pas le fier mais se laissait manger gentiment et ne me parut pas bien différent de ce qu’on trouve dans n’importe quel indien de Paris. Je sais pourtant que le curry japonais a ses particularités, celui-là n’était peut-être pas un autochtone.

La plupart des restaurants japonais ont en devanture des plats en plastique hyperréaliste présentant leur menu. Une sorte de pizza brune étrange attira mon attention, et je pris commande. Malheureusement l’hyperréalisme s’avéra être plus proche de l’expressionnisme car la pizza qu’on me mit sous le nez était tristement familière… une pizza surgelée… et la cerise sur le gâteau…

Café Kiku

J’ai également goûté :
Un donburi de bœuf nourrissant et bien parfumé.

Un repas certes peu mémorable mais qui fut moins triste qu’il n’y parait. La subtilité n’était pas au rendez-vous, mais les saveurs oui (sauf pour la pizza, est-il besoin de le préciser ?).

Café Kiku
723 Koyasan, Koya-cho, Ito-gun
Wakayama, Japon
www.kiku-kouyasan.com

Ouvert de 8h30 à 18h. Fermé le lundi.

2100¥ les 3 plats ci-dessus (soit environ 21€).